Samedi 27 septembre 2008 à 16:04


C'est le nombre des blogs figurant dans l'annuaire de Cowblog au moment où je rédige ce petit article.


En fin de journée, il peut y en avoir trente de plus et, le lendemain, quarante de moins. Bref, la décrue amorcée au début de l'été 2007 se poursuit, tranquillement.

Il y a un an et un mois, le 30 août 2007, nous étions exactement 19'357, soit 9'376 de plus qu'aujourd'hui.
Le compte est donc facile à faire : la population de Cow a diminué de moitié ou peu s'en faut.


C'est un fait, je l'enregistre en tant que tel et renonce à essayer de savoir si c'est bien ou non.


Jeudi 25 septembre 2008 à 16:22


Depuis le 9 septembre, cela fait bien des jours que ce blog n'a plus reçu d'article.
Panne ou spectaculaire ralentissement ?

Au fond, je ne le sais pas bien moi-même. Je constate.
Il y a bien une raison qui pourrait passer pour suffisante : j'ai moins de temps à disposition pour Cow, beaucoup moins.
Mais je ne me satisfais pas de cette explication, trop commode pour être la bonne, probablement destinée à masquer d'autres raisons plus profondes, les vraies.
Malheureusement,  ces vraies raisons je ne vois pas encore très bien ce qu'elles sont.
On s'imagine que tout ce qu'on fait, par le simple fait qu'on le fait, on est en mesure de l'expliquer.
Grave erreur ! Bien sûr, s'il s'agit d'aller manger un morceau, on ne se trompera pas trop en disant que c'est parce qu'on a faim, quoique… Mais pour tout ce qui dépend du désir – ici le désir d'écrire et d'écrire pour d'autres –, on est souvent le spectateur déconcerté de l'évolution de ses propres états d'âme.

Si vous me demandez : Est-ce que tu veux mettre fin à ce blog, quitter Cow pour aller ailleurs ou carrément tout arrêter ? Je vous répondrai sans hésiter une seconde que non, qu'il n'en est pas question.

Mais si, aussitôt, vous me demandez pourquoi je commente si peu depuis quelque temps, alors que c'est si important et si gratifiant, je ne saurai pas trop quoi vous répondre.

Je suis comme un navigateur au milieu de l'océan, je dépends du vent. Il souffle souvent et parfois il tombe et c'est le calme plat.
Il paraît qu'il faut siffler pour faire venir le vent. Alors je siffle.


Dimanche 24 août 2008 à 22:49


Cela fait juste deux ans que ce blog existe.
Rien à l'échelle d'une vie ; mais, quand j'y pense, j'ai l'impression que cette modeste aventure dure depuis bien plus longtemps. Et tant mieux, parce que c'est une très, très belle expérience.
J'entendais il y a peu de temps des gens fort savants débattre de la blogosphère à la radio. Ils opposaient, comme il se doit, les rencontres virtuelles sur la toile (beuark !) aux rencontres réelles, dans la vie (applaudissez, svp !).
Navré de balancer un pavé (virtuel) dans leur mare (métaphorique), mais, à mes yeux, mes amis du net sont tout aussi réels que tous les gens que je côtoie physiquement tous les jours. Quels que soient les pseudos choisis, la mise en scène des blogs, le  flou dans les articles pour brouiller les pistes, j'ai toujours eu ici la conviction de frayer avec des personnes,  pas avec des fantômes. Peut-être bien que sur les quelque dix mille blogs de cette plate-forme une bonne partie ne présente guère d'intérêt ; mais où est la différence avec tous ces gens qui peuplent la « vraie » vie ?

C'est bien ici que j'ai eu le privilège de rencontrer quelques personnes qui comptent énormément pour moi aujourd'hui.  Nous ne nous verrons peut-être jamais en chair et en os, mais cela n'a aucune importance. Nos conversations presque quotidiennes sont parfaitement réelles, ainsi que nos projets, et le souci que nous avons les uns des autres. Nous sommes amis au sens le plus fort du terme et le reste n'a guère d'importance.
Sans Cowblog, jamais cela n'aurait eu lieu.
Merci donc à ceux par qui c'est devenu possible !

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