Mercredi 29 août 2007 à 9:45


Monsieur Brume, au temps de ses études, avait une méthode bien à lui pour interpréter les textes difficiles. Il ne se demandait jamais : « Qu'est-ce que cela veut dire ? » ou « Qu'est-ce que l'auteur avait en tête ce jour-là ? » Il prenait le texte, seulement le texte, et le considérait uniquement comme étant LA réponse à UNE question, une question souvent très en-deçà ou très au-delà du texte, une question que l'auteur n'avait pas forcément lui-même en tête. Il cherchait simplement à identifier la question, c'était tout le sens de sa lecture et je peux vous assurer qu'il y trouvait son compte.

Il arrivait souvent, d'ailleurs que la question fût sans rapport avec le contenu du texte. Celle, par exemple, à laquelle répondent la plupart des romans maigrichons ou bêtement tapageurs qui encombrent les présentoirs des librairies aujourd'hui est tout bêtement:    « Comment faire du fric sans trop se fatiguer ? » C'est consternant, mais quand on sait cela, l'interprétation de l' « œuvre » ne présente plus aucune difficulté.

Et puis, au fil des années, Monsieur Brume, comprit que le comportement des gens, si erratique soit-il, leur vie même, relevaient de la même approche. Il en avait assez de les entendre se lamenter, se justifier, se mentir. Il se fichait pas mal de ce qu'ils pouvaient penser. Il observait, sensible à la manière autant qu'aux actes ; il écoutait, attentif au grain de la voix plus encore qu'aux mots mêmes. Et toujours, il se demandait : «  A quelle étrange question réponds-tu sans le savoir, toi qui te prends pour toi-même ? »


Mardi 28 août 2007 à 8:58



Lundi 27 août 2007 à 10:16



Passants, passez devant passez allons !
Surtout ne vous retournez pas !
Je me tiens derrière vous,
Je vous observe,
Résigné, dépassé, fourbu.
Passez, passants,
Suivez votre chemin,
Faites comme vous savez si bien faire,
Faites comme si vous aviez les yeux fermés,
Comme si vous ne saviez pas voir.
Fixez bien l'horizon droit devant.
Je ne suis qu'un avenir déchu,
Un de plus,
Un avenir que vous n'aurez pas,
Parce que vous ne le méritez pas.
Tant pis.


Samedi 25 août 2007 à 17:58














Marché-Concours de Saignelégier, 11 et 12 août 2007

Vendredi 24 août 2007 à 14:13


57 commentaires,
57 messages d'amitié qui exigent une réponse !
Je m'y mets,
je ne vous ai pas oubliés,
je fais ce que je peux,
mais soyez patients, au moins jusqu'à dimanche soir !
Ensuite, je pourrai recommencer à courir les blogs
et vous lire ...



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