Mercredi 27 juin 2007 à 12:43


Voilà

La première année d'activité de ce blog s'achève ici. Dans trois ou quatre jours, je quitte l'Internet, jusqu'à la fin du mois d'août. Plus d'articles, plus de commentaires non plus. Je viendrai pointer une fois ou deux pour qu'on ne me coupe ni l'électricité ni le gaz.

Je laisse une table des matières pour ceux que les vieilleries intéressent.

I. Quatre nouvelles en dix épisodes
Le lien conduit chaque fois au premier épisode (à vous de chercher les suivants).
    Dix minutes avant la fin
    Dix mesures avant la fin
    Dix paliers jusqu'au réveil
    Excroissance

II. Barnabé

    Du vécu, enfin du vécu !
    Ma ville
    Les choses
    Détournement de mineur
    Du calme, là-dedans ! Glose
    Le temps n'existe pas
    C'est vrai, il m'arrive d'être maladroit
    Battre la campagne
    Pour quelqu'un qui aime les voyages
    Que-vent-emporte est un fumiste
        Réponse à cet article.
    Je suis unique

III. Instantanés

    Pour commencer et pour finir
    En passant
    Vie quotidienne
    Je ne vous oblige pas à me suivre sur ce terrain-là.
    Que du bonheur !
    Temps fort, temps faible
    Je suis un souvenir.
    Encore des nouvelles du futur !
    Voyages
    Le Chemin de Paris
    Adieu l'enfance (1)
    Adieu l'enfance (2)
    Ce projet, cette idée, cette occasion perdue
    Pauvre de moi !
    Vent de nord-est
    L'Omnibus
    Ephémères
    Chaud devant ! (1)
    Chaud devant ! (2)
    Chaud devant ! (3)
    On s'arrache !
    Un jour, un autre
    Inquiétante étrangeté
    Lassée de soi
    « Liberté »
    Je suis une autre.
    Jeu de hasard
    Moi ?
    Ces traces, ce que nous sommes
    Des images, des mots
    Les voyageurs sont priés de descendre du train
    Une porte
    Le Gouffre
    Humanités (comme on dirait singeries)

IV. Lecture

    Lire
    Encore la lecture
    Scrogneugneu
    Toujours la lecture
    Juste en passant
V. Poésie
    Poésie (1)
    Poésie (2)
    Poésie (3)
    Poésie (4)
    Chaud devant ! (2)
    Lire les poètes

VI. Ecriture
    Précision
    Ecrivez, bon sang !
    Métaphore
    Le rêve, l'écriture
    Une façon (parmi bien d'autres) d'écrire des histoires
    Tissage narratif
    Les Chiens
    Et c'est reparti pour un tour !

VII. Ecrivains et poètes
    Eluard
    Cendrars
    Tzara
    Armand Robin
    René Daumal
    René Char
    Michel Deguy
    Novalis
    Nerval

VIII. Antiques
    Iliade
    Odyssée
    Extrait des Métamorphoses d'Apulée (traduit du latin)
        1. Un SDF
        2. Liaison dangereuse
        3. Minuit
        4. Fuir ?
        5. Rebond
        6. Fin
    Hymne à Déméter (inachevé, traduit du grec)
        Déméter 1
        Déméter 2
    Horace, Carpe diem

IX. La langue
    Amour de la langue ?
    Ta grammaire, je ne te demande pas si elle fait du vélo !
    Grammaires
    Ortho… grave ?
    Encore l'orthographe

X. Blogosphère
    Wouaou !
    Un blog, à ton âge ?
    Droit de citer
    Aïe ! Je deviens sentimental
    Quand meurent les blogs
    Quand dire, c'est faire
    Des images, des mots
    200e

Mercredi 27 juin 2007 à 0:00


Et aujourd'hui :

Asticow

Camille
Belle étoile, bonne étoile.
Tu as fleuri avec ton blog.
Puis tu as taillé et retaillé le rosier, ne gardant que le plus beau :
un grand désir de vie, de bonheur, d'amour,
et la musique des mots.


Mais regarde les autres, là, juste autour de nous, ils dansent, ils tournent, mais quand ils s'arrêtent, il ne leur reste rien. Notre amitié, on la dessine à coups de bonheur.

Il paraît qu'on garde tous un bout de son enfance enfoui au fond de son coeur. Qu'on laisse tous des bouts de vie quelque part. Ce sont ces morceaux là que je voudrais retrouver. Les attraper au vol et les revivre un à un.

Plus loin, encore plus loin, toujours plus loin. Jusqu'à toucher les étoiles et s'évanouir dans la nuit.




Dimanche 24 juin 2007 à 19:59


Il paraît que je suis unique, qu'il n'y a qu'un seul Barnabé. Enfin non. Il existe probablement d'autres gens qui s'appellent Barnabé, mais on prétend qu'ils sont forcément différents de moi. (Et de toute façon, ça me déplaît qu'on m'appelle Barnabé et vous le savez; mais ça, c'est une autre histoire.)
Ça me donne le vertige, cette histoire de différence. « Tu es différent des autres ... », qu'ils affirment solennellement, mais c'est pour ajouter aussitôt : « ... comme tout le monde ». Qu'est-ce que je dois comprendre, là ? Que chacun est différent, et donc que sur ce point, tout le monde est pareil ? Il faut que je m'y habitue : si je suis différent, c'est parce que je suis comme tout le monde.
Alors, aux autres, je peux dire : « Vous êtes tous comme moi, parce que vous êtes différents » ? Cela me dérange un peu.
Et puis, je me demande si je ne serais pas plus rassuré qu'on me dise : « Il y a dans le monde plusieurs personnes qui sont exactement comme toi ». Cela me mettrait en confiance et j'aurais un but : essayer d'en rencontrer au moins une.
Mais puisque c'est sans espoir…


Et puis, il y a tout de même quelque chose qui cloche dans cette affaire : si les gens sont tous différents, pourquoi font-ils tous pareil ?


Vendredi 22 juin 2007 à 22:07


Vendredi 22 juin 2007 à 21:13


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