Mercredi 12 mars 2008 à 11:47


Il y a quelques jour, j'ai reproduit ici une liste de 3000 disparus, probablement 3000 otages des FARC, en Colombie. Mais il pourrait s'agir d'autres otages aux mains d'autres ravisseurs. Je la parcours de temps en temps, toujours impressionné par sa longueur, parce que ce sont des noms, et qu'à chaque nom correspond une personne dont l'histoire a versé un jour dans le sordide.
Pour prononcer chacun de ces noms, il faut environ trois secondes. Donc,  l'appel de tous ces disparus prendrait à peu près deux heures et demie.
En parcourant cette liste, je fais comme tout le monde : j'essaie de me représenter les personnes. J'imagine une silhouette, un visage parfois, des vêtements.
 

Mais ce n'est pas tout.
Figurez-vous que cette liste a fait grimper sensiblement le nombre de mes visiteurs !
 
Une bonne affaire : publiez des listes d'otages et vous finirez peut-être au top du classement !

Seule ombre au tableau, ces visiteurs ne s'intéressent pas à mes petites histoires ou à mes jolies photos. Ils ne parlent pas français et, surtout, ils ont d'autres soucis en tête.
Ils viennent parce qu'ils ont perdu quelqu'un et qu'ils le cherchent. Ils viennent de Colombie, du Pérou, de Californie, du Texas. Chaque fois, sur leur moteur de recherche, ils ont tapé un nom, un des noms de la liste. Alors, forcément, ils arrivent chez moi. C'est comme s'ils me disaient : « Edgar Yesid Duarte Valero! Il paraît que vous le connaissez. Nous le cherchons depuis si longtemps. Vous n'auriez pas de ses nouvelles ? »
Et moi, je n'ai rien à répondre. D'ailleurs, ils n'insistent pas.

Un nom, c'est un indice abandonné sur un chemin. Mais tant de chemins ne mènent nulle part !


Dimanche 3 février 2008 à 0:40



Au départ, on en rigole. Mais à la longue, ça rend carrément parano.
On en voit partout !


http://facesinplaces.blogspot.com

Mercredi 27 juin 2007 à 0:00


Et aujourd'hui :

Asticow

Camille
Belle étoile, bonne étoile.
Tu as fleuri avec ton blog.
Puis tu as taillé et retaillé le rosier, ne gardant que le plus beau :
un grand désir de vie, de bonheur, d'amour,
et la musique des mots.


Mais regarde les autres, là, juste autour de nous, ils dansent, ils tournent, mais quand ils s'arrêtent, il ne leur reste rien. Notre amitié, on la dessine à coups de bonheur.

Il paraît qu'on garde tous un bout de son enfance enfoui au fond de son coeur. Qu'on laisse tous des bouts de vie quelque part. Ce sont ces morceaux là que je voudrais retrouver. Les attraper au vol et les revivre un à un.

Plus loin, encore plus loin, toujours plus loin. Jusqu'à toucher les étoiles et s'évanouir dans la nuit.




Vendredi 18 mai 2007 à 18:23

Aujourd'hui :
hou.la.la
Hou laa, mais c'est quoi ça ?
Elle m'en voudra peut-être de la présenter ici, parce son blog n'est pas d'une débutante ; on ne peut pas dire non plus qu'il soit méconnu.
J'y tiens, simplement.

Amoureuse de la vie sans mièvrerie ; exubérante mais lucide ; sensible mais forte ; fidèle et solidaire : une présence amie. Et, quoi qu'elle en pense, une belle écriture.
C'est ici.

"Ecrire, j'aime, mais pas trop longtemps, j'attrape vite mal aux doigts."

"Je ne pleure pas sur mon physique
Je ne suis pas timide à en être malade
Je m'assume
J'aimerais qu'on puisse être vrais. Tous."


La vie :
"Je profite de tout."
"Un pur bonheur !"
"Prier pour que ces années durent le plus longtemps possible."


Les amis :
"On s'est trop attachés les uns aux autres. Je trouve ça beau. J'aime penser à eux sans cesse. Imaginer leurs vies à Paris tandis que moi je suis au sud à écouter leurs chansons préférées."

Mais aussi :
"J'écris de la merde. Mais je n'ai rien d'autre à dire qui pourrait vous éviter de lire des articles pleins de tristesse. De puis, je n'ai pas particulièrement envie de pleurer pour la énième fois. Vous m'excuserez."


Jeudi 26 avril 2007 à 18:37

Aujourd'hui :

run.a.mile
La route est longue…

« J'ai envie d'aligner des mots… comme ça, juste pour le fun. »

« Aller-retour… retour vacances, aller Banlieue grise… Au revoir souvenirs, fêtes et sourires. Je viens tout juste de rentrer… Aller Beaubourg - Retour Banlieue grise… »

« Disons que je rêve c'est peut-être tout simplement ça la liberté, non ? »

« Ouais blasée quoi ! C'est le bon mot… y'a pas à dire. Ni mélancolique, ni énervée, que sais-je encore… juste blasée, dans le flou, parce qu'il faut vivre pour exister. »

« Je me relis… et je me demande : « Qu'est-ce que cela veut bien dire ? ». Des phrases inextricables, des enchevêtrements de pensée. Quand j' « écris », vraiment, je ne suis pas Moi. Je suis Autre, cet être qui habite mon Antre… ou plutôt ce ventre qui abrite mon Être. »

« Une fille bien capricieuse. Je suis femme et je suis faible, je suis faible et je suis flemme. »

« J'ai un avenir à construire avec mes toutes petites mains. J'ai envie de bouffer de l'horizon. Mais ces envies ne collent pas avec mon présent. Pourquoi toujours penser à demain, à Nous, aux autres, à des choses qu'on n'a pas le temps de faire, à des promesses qu'on ne tiendra pas?»

C'est ici.


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