Mardi 4 novembre 2008 à 11:57
On ne s’arrête pas ! On continue ! On continue ! On avance !
Ça pousse de tous les côtés, ça tire aussi. On gicle dans tous les sens. On se prend des coups dans les tibias. Pas moyen de se mettre sur le bord pour respirer un peu. Les semaines bousculent les jours ; les heures compriment les minutes, les secondes explosent. Il faut parer au plus pressé et le reste après, s'il reste un après.
Alors, ne va pas dire que tu t’ennuies, ne va pas dire que tu ne sais pas quoi choisir. De toute manière, ça choisit pour toi.
Et puis dégage ! Tu crois qu’on est là pour rêver ? Tu n’es pas tout seul. Tu gênes à traîner comme ça au beau milieu de la piste ! Le temps passe… tu veux qu’il te passe dessus, le temps, et qu’il t’écrabouille ? Sauve ta peau ! Fais comme les autres. Cours ! Mais cours, bon sang !
Quoi ? Pourquoi ? Où ça mène ? Tu veux savoir pourquoi ? Tu veux savoir où ça mène ? Pas le temps d’expliquer. Pas le temps de savoir pourquoi. Pas le temps de savoir où ça mène. Pas le temps de comprendre. C’est comme ça.
Commentaires
Par monochrome.dream le Mardi 4 novembre 2008 à 12:43
Je crois que quand on construit les choses à toute allure, comme ça, juste parce que Dame Finitude l'ordonne, on ne parvient qu'à s'essouffler et qu'en plus, nos constructions ont peu de chance de tenir. Ce qui serait bien, c'est de pouvoir marcher toute la vie, même si la balade est sans but (errance ?). Faire un pas après l'autre, y goûter, prendre le temps de le découvrir. Poser trois briques par jour pour construire un palais, mais adorer poser ces briques là parce qu'elles n'ont pas eu leur place dans une logique de poursuite, de cumul ou de rentabilité. En fait, ça reviendrait à vivre en y mettant tout son coeur.
Par Mardi 4 novembre 2008 à 14:33
le Et ouais.
Par Mercredi 5 novembre 2008 à 22:53
le Le temps... On lui court après... et pourtant il nous rattrappe... Une sale invention des hommes qui prétendent maîtriser le cycle des jours et des nuits, et ont fait de ce cycle paisible une prison... Tiens, je perds mon temps ici... au boulot !
Par Jeudi 6 novembre 2008 à 18:05
le Moi le "c'est comme ça", je l'attrape, je lui arrache les pattes et les antennes et je le libère ensuite pour le regarder ramper en bavant. Au moins je peux me dire qu'il ne sert à rien, hormis le fait de me faire rire. Je n'aime pas les rampants :)
Bonsoir l'ami Jean !
Bonsoir l'ami Jean !
Par Dimanche 16 novembre 2008 à 16:30
le Et on s'essouffle?
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