Bâle, 26 février, 4h du matin
Morgestraich
Dans l'obscurité et le silence de la ville attentive, cent cortèges de fifres et de tambours s'en vont lentement de par les rues ; chacun, femme, homme, enfant vieillard, porte sur sa tête une lanterne.
Pas une voix, par un cri; l'emmêlement seulement des airs ni gais ni tristes.
Je suis éveillé, pourtant je rêve.
Vous que j'aime tant, pourquoi n'étiez-vous pas avec moi ?
Pas une voix, par un cri; l'emmêlement seulement des airs ni gais ni tristes.
Je suis éveillé, pourtant je rêve.
Vous que j'aime tant, pourquoi n'étiez-vous pas avec moi ?
photos Que-vent-emporte