Samedi 19 septembre 2009 à 11:35


    Sentiment d'être parfois le spectateur et non plus l'acteur de soi. Se voir comme dans un rêve et surtout s'entendre prononcer des choses inattendues venues d'on ne sait où.

    Je me demande si tout le mystère de l'écriture n'est pas simplement là. Se retirer de soi, un peu, et recueillir avec un certain étonnement d'étranges paroles. Paroles surgies du silence, de la non-action, de la non-pensée. Je me sens comme une réserve de paroles enroulées, accumulées quelque part, portées par moi, venues à mon insu. Au crépuscule, dans la pénombre et le silence installés, elles se réveillent et c'est comme l'apparition soudaine d'une biche à l'orée du bois.



Par Plaiethore le Lundi 21 septembre 2009 à 10:19
Mais mais mais... Tu parles de moi là l'Ami Jean !
Par maud96 le Lundi 21 septembre 2009 à 23:27
Bon signe que ce sentiment, non ? Poètes, peintres ou musiciens appellent cela "l'inspiration"... Quand l'Esprit nous visite malgré nous ! .. et entre-apercevoir la biche à l'orée du bois est, de fait, si beau (je me suis réveillée au moins 3 fois dans le Lot cet été pour ce spectacle, dont ma grand-mère m'avait avertie... mais en vain : la semaine de chasse avait déjà débuté...)
Par pelote le Mercredi 23 septembre 2009 à 6:46
Il y a une chose qui m'interpelle dans ton article, c'est cette image de "paroles enroulées", je trouve ça d'une telle exactitude ! Et pourtant, ce n'est qu'une image. Et pourtant.
 

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