Lundi 6 novembre 2006 à 17:08
Septembre, septembre sans brouillards, chaud, amical et superbe. L'été lançait un dernier cri avant de se dissoudre dans les fumées de l'automne.
Au déclin de l'après-midi, Blaise s'en allait d'un bon pas à travers la campagne. Tous les jours, depuis cinq ans, il marchait vigoureusement une heure ou deux par les bois, le long des champs, sur les berges du fleuve : astreinte quotidienne visant à restaurer peu à peu son cœur foudroyé. Puisant sa respiration dans le vent, il ne sentait plus passer les années, il marchait plus droit, plus vite, plus longtemps et joyeux. Mais surtout, il avait enfin découvert ce qu'il savait pourtant sans avoir réussi à le vivre jusque-là : le monde était beau, d'une beauté innocente et proche !
Ce jour-là, ivre de lumière et de silence, il avait porté ses pas un peu au-delà des limites ordinaires. Il suivait la route des hauts qui domine le fleuve, quand il aperçut sur sa droite un chemin empierré qui s'inclinait en direction la berge. Chemin inconnu, vieille route abandonnée, débarrassée de ses ronces, garnie de gros pavés ronds. Avait-elle toujours été là sans qu'il l'ait jamais remarquée ?
Commentaires
Par Marko.N.A le Lundi 6 novembre 2006 à 19:31
j'emboîte le pas.
Par Lundi 6 novembre 2006 à 22:09
le j'aime beaucoup^_^
Par Mardi 7 novembre 2006 à 12:56
le C'est fou comme des mots conduisent à la promenade :)
Par Dimanche 19 novembre 2006 à 13:13
le J'aimerais beaucoup etre Blaise des fois. Je m'en vais vite lire la suite de ses aventures.
Par Lundi 6 décembre 2010 à 21:48
le Il fait bien de s'astreindre à l'effort de la marche quotidienne, Blaise, en tout cas... Je trouve.
(Ce serait bien qu'il fasse du vélo de temps en temps, aussi.)
(Ce serait bien qu'il fasse du vélo de temps en temps, aussi.)
Ajouter un commentaire
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://que-vent-emporte.cowblog.fr/trackback/1315059