Dimanche 1er octobre 2006 à 12:48

Peut-on citer le contenu d'un blog comme on citerait un article de presse ou un livre ?

A première vue oui, puisque le contenu d'un blog est visible sur la toile. Mais dans les faits, c'est beaucoup plus compliqué que cela. Même s'il est accessible (« accessible » ne veut pas dire « diffusé »), le blog émane le plus souvent de la sphère intime. Certains semblent même réservés à quelques personnes seulement, et témoignent parfois du souci paradoxal de n'être pas reconnu : je suis là mais je ne veux pas qu' « on » me retrouve.
Rien d'étonnant à cela ; ces blogs répondent au désir contradictoire qui fonde tout journal intime : livrer à quelques-uns, des inconnus de préférence, un contenu qui cependant reste confidentiel.

J'aimerais bien pouvoir citer certains blogs, mais je m'y refuse. J'ai le sentiment que ce serait une forme de violence, comme si la lecture sur place était la seule admissible, comme si en me laissant y aller voir, on me donnait accès à un secret que je n'aurais pas le droit de divulguer.

Jusqu'ici, j'ai renoncé à mentionner des sites, à mettre des liens, à citer des articles, je pense le faire néanmoins, mais pas sans l'autorisation explicite des intéressés.

A part ça, une remarque qui n'a presque rien à voir : j'ai beaucoup de peine à me faire à ce mot « blog » que je trouve bien laid ; « blogue » ne sonne pas mieux et me fait penser à « blague ».


Par capric3-dun-j0ur le Dimanche 1er octobre 2006 à 17:33
Je suis touchée par le lien. Merci. Mais au fait, le 0 de j0ur est un zér0.
Comme ca mon lien marchera ;-)
Par Coquillage-en-Otage le Dimanche 1er octobre 2006 à 22:24
Je n'ai jamais aimé le mot "blog" non plus. C'est froid, ça fait bulle de poisson dans son bocal.
Je remarque à l'instant le lien pour mon blog. Merci.
Quant à la mer... Je ne vis pas tout à fait les pieds dans l'eau, non. Quand on va voir la mer, c'est une expédition qui nous l'après-midi, voire la journée. La mer est à une demi-heure. On y pique-nique, on y court dans le vent. On reste là des heures. Et puis on rentre.
J'aimerais tellement avoir une de ces maisons du bord de plage. Les gens qui y vivent sortent quand il n'y a personne. Ils attendent que les touristes s'en aillent, et lorsqu'ils poussent la porte de leur portail abimé par les jours de grosse tempête, la plage est à eux. Ils n'ont pas de jardin, mais c'est mieux : ils ont le sable, la mer, rien que pour eux...
 

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