Toute représentation du réel impassible, indifférent, familier, véhicule sa part d'angoisse. Tu crois que la photographie vient innocemment du réel à toi, qu'elle se résume à la capture d'un jeu de lumière. Ne vois-tu pas qu'avant tout elle part de toi et révèle l'état de ton regard ?
Vendredi 6 avril 2007 à 18:32
Toute représentation du réel impassible, indifférent, familier, véhicule sa part d'angoisse. Tu crois que la photographie vient innocemment du réel à toi, qu'elle se résume à la capture d'un jeu de lumière. Ne vois-tu pas qu'avant tout elle part de toi et révèle l'état de ton regard ?
Commentaires
Par Vendredi 6 avril 2007 à 21:31
le C'est comme ici : dans ces branches, je vois l'oiseau et le nid et même les oeufs dans le nid... C'est Pâques !
Et j 'ai envie de les voir !
Pas angoissant, mais frustrant !
Et j 'ai envie de les voir !
Pas angoissant, mais frustrant !
Par Samedi 7 avril 2007 à 11:09
le la photographie n'est que l'IMAGE de notre regard
Par Samedi 14 avril 2007 à 10:32
le J'aime beaucoup cet article. Il m'a fait réfléchir un bon moment, en simplement quelques phrases. Et je trouve d'ailleurs très bien formulé le commentaire de pudiquexhibition "la photographie n'est que l'image de notre regard".
Je me dis que l'on peut peut-être accéder à la partie de soi (ie du photographe) dévoilée par une photographie si l'on parvient à saisir ce que la photographie (en elle-même, pas en général) représente pour le regard du photographe, et non simplement ce qu'elle présente, "physiquement". Désolée pour le manque de clarté, il m'est difficile d'exprimer les nuances auxquelles je pense.
Une petite interrogation demeure (toujours, sourires): je ne saisis pas bien le sens de la première phrase, cette part d'angoisse véhiculée par la représentation du réel impassible.
(Je devrais essayer d'arrêter (trois verbes à la suite, c'est d'un lourd) de chercher à tout comprendre, et me laisser bercer par les mots.)
Je me dis que l'on peut peut-être accéder à la partie de soi (ie du photographe) dévoilée par une photographie si l'on parvient à saisir ce que la photographie (en elle-même, pas en général) représente pour le regard du photographe, et non simplement ce qu'elle présente, "physiquement". Désolée pour le manque de clarté, il m'est difficile d'exprimer les nuances auxquelles je pense.
Une petite interrogation demeure (toujours, sourires): je ne saisis pas bien le sens de la première phrase, cette part d'angoisse véhiculée par la représentation du réel impassible.
(Je devrais essayer d'arrêter (trois verbes à la suite, c'est d'un lourd) de chercher à tout comprendre, et me laisser bercer par les mots.)
Par Mardi 8 mars 2011 à 14:34
le Si ce que tu dis est vrai, ça n'augure que du bon quant à l'état de ton regard.
Ajouter un commentaire
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://que-vent-emporte.cowblog.fr/trackback/1788124
C'est de qui ?