que-vent-emporte
Fou qui trouve assez bleu l'azur
Lundi 28 juillet 2008 à 12:04
Je me demande à moi qu'est-ce que je ?
On a le droit d'ignorer bien des choses, mais pas ça. Et pourtant !
Je, ma demeure; je, qui fais que je suis sans savoir ni qui je suis ni pourquoi.
Inséparable compagnon de voyage, plus attaché à moi que mon ombre même, trop familier, indispensable, insupportable, vital et pourtant bien capable d'assaisonner quotidiennement mon café d'une pincée d'arsenic. Hors de toi, je ne peux être et pourtant c'est bien toi qui m'assassines.
Je t'épie autant que je suis épié par toi, je te soupçonne, tu me fais peur.
A trop vouloir te saisir, je m'emballe et, les yeux fermés, tout près du puits de la folie, je tournoie, comme un chien qui court après sa queue.
Je ne connais de toi que mon reflet dans la glace, mon ombre sur le mur, les velléités d'une volonté chancelante, quelques espoirs et mes illusions perdues.
Commentaires
Par M le Lundi 28 juillet 2008 à 18:39
Quelques lignes seulement mais qui semblent si riches qu'il me faudrait tout une vie pour les saisir au vol !
Par le Dimanche 3 août 2008 à 12:41
Pourquoi je ne prononce jamais les bons mots ?
A moins que ce soit justement les bons mais qu'on soit incapable de les entendre, de les saisir ?
Pourquoi n'est-ce jamais la véritable formulation mais quelque chose qui en dérive ?
Bon, des questions dans le vide. Et encore, ce ne sont pas les véritables questions.
A moins que ce soit justement les bons mais qu'on soit incapable de les entendre, de les saisir ?
Pourquoi n'est-ce jamais la véritable formulation mais quelque chose qui en dérive ?
Bon, des questions dans le vide. Et encore, ce ne sont pas les véritables questions.
Par le Jeudi 7 août 2008 à 13:29
Et encore une fois se rendre compte que se connaitre, c'est une tâche difficile.
Par le Samedi 9 août 2008 à 19:35
Notre pire enemi c'est nous même, je crois que c'est pour cela que certaine personnes n'aiment pas la philosphie, elles ont peur de se découvrir, de se remettre en question.
Par le Jeudi 14 août 2008 à 15:28
C'est "grossier", mais tant pis ! j'ai envie de crier : "Conscience, piège à con !". La clairvoyance sur soi et notre destin comme source de souffrance. Ça donne envie d'aller dormir !
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