que-vent-emporte
Fou qui trouve assez bleu l'azur
Jeudi 14 décembre 2006 à 11:02
Pourquoi sommes-nous si constamment malheureux ?
Mais surtout, pourquoi le sommes-nous d'une manière si insupportablement supportable ?
Ruse du destin qui acquiesce à notre incurable refus du bonheur, mais nous frustre presque toujours d'un malheur vrai, bien juteux, émouvant, héroïque en un mot ! S'il y a un mystère de la condition humaine, il est là, à n'en point douter.
Et en plus, il est fragile ce petit malheur quotidien ; protégeons-le donc, gardons-nous tout spécialement du chocolat, des bonbons, du foot et de la
télé !
Commentaires
Par le Jeudi 14 décembre 2006 à 14:35
Ce genre de malheur qu'on préserve comme un bien précieux, un butin qu'on aurait gagné... c'est pathétique, mais c'est ce genre de petit souci qui nous maintient en vie... et quand bien meme, ce petit malheur quotidien ne vaut-il pas mieux à un petit bonheur? Je crois qu'on se complait dans le malheur, parce que si tout allait bien on aurait rien à raconter... C'est le lot de tout être humain, mais quelle bizarrerie tout de même O_o !! Je sais même plus ou je veux en venir du coup ^^' ... enfin, bref... article réaliste :)
Par le Jeudi 14 décembre 2006 à 21:55
Tu es en plein dans mon actualité, je lis André Comte-Sponville, "Le bonheur désespérément".
Pour 2 € chez Librio, un petit essai philosophique d'une justesse pétillante, je le déguste avec bonheur justement.
Pour 2 € chez Librio, un petit essai philosophique d'une justesse pétillante, je le déguste avec bonheur justement.
Par le Jeudi 14 décembre 2006 à 22:56
Peut-être que je n'ai rien compris à ce texte, mais en tout cas pour ma part, ya des jours où je ne suis pas très heureuse mais aujourd'hui par exemple tout va bien et je plane, je suis heureuse mais vraiment! =)
Ca fait tellement de bien n'empêche ^^ hihi
Ca fait tellement de bien n'empêche ^^ hihi
Par le Vendredi 15 décembre 2006 à 11:16
Petite baisse de moral passagère, en vue d'un élan qui nous propulsera formidablement loin...
Je crois que le "malheur" ressenti parfois est tout relatif. C'est peut-être simplement la monotonie de la constance irréprochable du quotidien qui nous fatigue ? Se resaisir, alors...
:)
ps : bientôt les vacances de noel, je vais pouvoir finir la lecture de ton blog !!! :D
Je crois que le "malheur" ressenti parfois est tout relatif. C'est peut-être simplement la monotonie de la constance irréprochable du quotidien qui nous fatigue ? Se resaisir, alors...
:)
ps : bientôt les vacances de noel, je vais pouvoir finir la lecture de ton blog !!! :D
Par le Vendredi 15 décembre 2006 à 12:22
Qu'on se rassure, je ne parle pas de moi ici. Salutations à tous.
Par le Vendredi 15 décembre 2006 à 13:44
Cher ami, je l'accepte bien volontier ta bise, cela me touche ! Je me rends compte que cela est en vain et la paix je la réclame entre gens de bonne compagnie ! Je crois que notre manipulatrice nationale fait bien plus de dégats que prévu mais seulement dans les clan des personnes de son niveau !
Je n'ai pas la prétention d'avoir votre coup de plume à plaiethore et toi mais j'aime m'arrêter sur de la littérature bien ficelée, ce que je trouves dans vos deux blogs ! Très amicalement et une bise aussi si tu le veux bien !
Je n'ai pas la prétention d'avoir votre coup de plume à plaiethore et toi mais j'aime m'arrêter sur de la littérature bien ficelée, ce que je trouves dans vos deux blogs ! Très amicalement et une bise aussi si tu le veux bien !
Par le Vendredi 15 décembre 2006 à 14:27
J'en ai deja parlé a mes parents. Tu vois, je sais quelle est l'activité qui me prend le plus de temps. Mais je veux pas l'arreter. Tu vois, quand je fais de la musique, je suis bien. Je pense plus du tout (a) ce que j'ai écrit dans mon article. Tu sais, quand je joue de la musique, je suis emportée, complètement autre part, même si c'est dur. Pour rien au monde j'voudrais arreter l'orchestre. Je sais deja que c'est ma dernière année avant que j'arrive a trouver une place dans un grand orchestre, dans le monde des grands musiciens. Alors je veux en profiter. Et puis il y a la majorité de mes meilleurs amis. Alors non non non, je n'arrete pas.
Ne t'inquiète pas, c'était juste un petit coup de blues comme ca, que j'ai de temps en temps.
Cela dit, faire une analyse de moi même ne serait pas une mauvaise idée. J'ai juste peur de voir encore et encore le mauvais coté des choses. Et puis non, je n'ai pas le courage.
On verra bien.
Ne t'inquiète pas, c'était juste un petit coup de blues comme ca, que j'ai de temps en temps.
Cela dit, faire une analyse de moi même ne serait pas une mauvaise idée. J'ai juste peur de voir encore et encore le mauvais coté des choses. Et puis non, je n'ai pas le courage.
On verra bien.
Par le Vendredi 15 décembre 2006 à 14:41
Ah !
Le truc c'est qu'en fait.
Colmar. C'est pas que c'est loin.
Mais au moins 30 minutes de chez moi en voiture.
Mes parents, c'est pas leur kiff de faire des allers - retours pour rien.
Le truc c'est qu'en fait.
Colmar. C'est pas que c'est loin.
Mais au moins 30 minutes de chez moi en voiture.
Mes parents, c'est pas leur kiff de faire des allers - retours pour rien.
Par le Vendredi 15 décembre 2006 à 15:04
"Seul est heureux celui qui a perdu tout espoir; car l'espoir est la plus grande torture qui soit, et le désespoir le plus grand bonheur."
Mahâbhârata, livre immémorial de la spiritualité indienne.
Par le Samedi 16 décembre 2006 à 17:57
Moi qui vient de laisser doucement fondre dans ma bouche un petit carré de chocolat noir intense comme je l'aime, heureusement que je ne t'ai point lu avant...Mais là, bientôt midi et je dois fermer l'ordinateur ! si, si, je t'assure, un carré de chocolat noir par jour, (intense, hein !) faut garder çà !
Par le Dimanche 17 décembre 2006 à 1:53
Les élans Humanistes pas ce soir.
Par le Mercredi 17 janvier 2007 à 20:50
Si nous etions heureux tout le temps, je ne sais pas comment serait la vie.
Par le Vendredi 18 janvier 2008 à 2:42
Je pense que seul les gens qui se posent trop de questions sont malheureux. comme c'est ecrit dans une des chanson de Sinsemilia "heureux les simples d'esprit..."
Par le Samedi 11 décembre 2010 à 21:12
Malheur tiède... et sa réciproque : le bonheur tiède de la modernité. Une sorte de désenchantement content que l'on ne parvient plus trop à situer sur l'échelle de la joie au drame.
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Ensuite ca va a peu près. On refuse d'etre heureux? Et en même temps nous ne voulons pas d'un malheur profond?
Après je suis plus quoi.
Et je retourne au lycée cette après midi :)