Je ne suis ni écrivain ni poète. J'habite au-dessous, à l'étage beaucoup moins noble des commentateurs et des critiques, une toute petite pièce. Ce n'est pas un choix, c'est un fait.
L'écriture me fascine mais, pour toutes sortes de bonnes raisons, il s'agit presque toujours de l'écriture des autres.
J'ai eu assez de temps pour comprendre à quel point notre identité est fluctuante, incertaine et fragile. L'écriture, la vraie, jaillit des fissures, des lacunes, des zones d'ombre, elle défonce les portes les mieux fermées, renverse tous les murs qui nous protègent et peut nous conduire complètement nus au bord du gouffre.
Mercredi 4 octobre 2006 à 19:36
Commentaires
Par Mercredi 4 octobre 2006 à 20:38
le Je vais surement rester mais si je ne rajoute rien cela ne sert pas a grand chose. Je n'arrive a ecrire que quand ca ne va pas donc si je n'ecris plus en ce moment c'est qu'en ce moment j'ai le sourire :) et je suis desole mais le "vous" pour moi c'est une marque de respect... Et derien pour le com :)
J'ai un nouveau blog a vrai dire mais bon l'est pas tres genial... >>> A-Mamzelle-In-The-World.cowblog.fr ( j'ai cherche complique...)
J'ai un nouveau blog a vrai dire mais bon l'est pas tres genial... >>> A-Mamzelle-In-The-World.cowblog.fr ( j'ai cherche complique...)
Par Jeudi 5 octobre 2006 à 9:28
le Oh mais combien tu as raison.
L'écriture lorsqu'elle est belle a une puissance sans bornes et nous mène tels de frêles pantins par le bout de l'âme, comme des amoureux transis, que effectivement la passion et la fulgurance peuvent amener à sombrer, bienheureux dans les abîmes, ou bien à se propulser sur des sommets encore vierges de l'esprit.
Le vol plané est un exercice bien trop calme, bien trop paisible, à mon goût... besoin de sensations fortes, de dangers, de soumission, de transcendance, de tourbillons... de folie.
Tu connais déjà notre écorcheuse d’âme… Margritis.
Mais connais-tu la marchande d’illusions ? http:/soft-snow.cowblog.fr
Vertiges assurés :)
L'écriture lorsqu'elle est belle a une puissance sans bornes et nous mène tels de frêles pantins par le bout de l'âme, comme des amoureux transis, que effectivement la passion et la fulgurance peuvent amener à sombrer, bienheureux dans les abîmes, ou bien à se propulser sur des sommets encore vierges de l'esprit.
Le vol plané est un exercice bien trop calme, bien trop paisible, à mon goût... besoin de sensations fortes, de dangers, de soumission, de transcendance, de tourbillons... de folie.
Tu connais déjà notre écorcheuse d’âme… Margritis.
Mais connais-tu la marchande d’illusions ? http:/soft-snow.cowblog.fr
Vertiges assurés :)
Par Jeudi 5 octobre 2006 à 9:30
le http://soft-snow.cowblog.fr" onclick="window.open(this.href); return false;">http://soft-snow.cowblog.fr
=)
=)
Par Jeudi 5 octobre 2006 à 11:26
le Je sais, je sais (concernant notre écorcheuse), mais comme il est bon de s'épuiser pour des merveilles.
Sinon, le terme thébaïde m'étonne ; je parlerais plutôt d'extraordinaire introspection et d'une sensibilité à l'illusion hors du commun... comme quoi la préhension de l'écrit est subjective ;)
Sinon, le terme thébaïde m'étonne ; je parlerais plutôt d'extraordinaire introspection et d'une sensibilité à l'illusion hors du commun... comme quoi la préhension de l'écrit est subjective ;)
Par Jeudi 5 octobre 2006 à 11:47
le Je comprends mieux à présent :)
Par Jeudi 5 octobre 2006 à 16:31
le Cette façon de présenter l'écriture est juste, je trouve. D'une part, elle fait écho à un article sur l'écriture, la profusion actuelle d'écrivains, le plaisir des mots etc... que j'ai lu récemment (dans Muze), d'autre part, elle me parle d'autant plus que le com que tu m'as laissé m'a poussé à réfléchir. Je me suis posée trop de questions. J'ai cherché à m'identifier à tous ces blogueurs, à être lu ou je ne sais pas trop quoi. Alors qu'il faudrait que j'écrive, tout simplement, en laissant les mots s'échapper d'eux même, sans les contraindre à prendre tel ou tel chemin.
Y'a ce plaisir du mot juste (cf Sarraute) mais ça peut devenir étouffant. Alors que les mots de mon dernier article ont glissé du crayon, sans recherche, sans fioritures. Et maintenant on dirait que je me fais de la pub... pffff, on ne s'en sort pas.
J'aime beaucoup tes visites, et tes commentaires. Merci Jean.
Y'a ce plaisir du mot juste (cf Sarraute) mais ça peut devenir étouffant. Alors que les mots de mon dernier article ont glissé du crayon, sans recherche, sans fioritures. Et maintenant on dirait que je me fais de la pub... pffff, on ne s'en sort pas.
J'aime beaucoup tes visites, et tes commentaires. Merci Jean.
Par Mardi 25 septembre 2007 à 18:21
le J'allais réagir, mais j'ai lu le premier commentaire de Plaiethore. Et là, je me tais.
Par Mardi 30 novembre 2010 à 22:29
le Je ne sais plus ce que je voulais dire. Je viens de lire le commentaire de Plaiethore, ça fait bizarre, jamais je ne l'avais vu auparavant.
(Relecture de ton article)
Pas d'accord avec toi. Lorsqu'on lit ensemble, tu commentes toujours depuis l'étage que tu as visité, celui de l'écrivain. Expliquer par exemple Hegel à distance comme tu l'as fait, en rendre les vertiges et reliefs si palpables, n'est pas qu'une tâche de pédagogue. Tu es peut-être écrivain malgré toi. Ecrivain sans le savoir.
Je pense à Kleist, à la grâce de ce type qui ne pense pas ses gestes, qui ne les sait même pas gracieux. C'est la même chose pour toi, parfois.
(Relecture de ton article)
Pas d'accord avec toi. Lorsqu'on lit ensemble, tu commentes toujours depuis l'étage que tu as visité, celui de l'écrivain. Expliquer par exemple Hegel à distance comme tu l'as fait, en rendre les vertiges et reliefs si palpables, n'est pas qu'une tâche de pédagogue. Tu es peut-être écrivain malgré toi. Ecrivain sans le savoir.
Je pense à Kleist, à la grâce de ce type qui ne pense pas ses gestes, qui ne les sait même pas gracieux. C'est la même chose pour toi, parfois.
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Je n'ecris plus en ce moment et c'est pourquoi je vais peut-etre supprimer mon blog.