Vendredi 3 novembre 2006 à 7:03


Il était toujours tourné vers moi, et cela faisait bien une demi-heure que j'étais assis là, moi qui ne m'éternise jamais dans le métro, qui ne m'assieds jamais sur ces sièges de plastique… Il ne bougeait pas ; il était là à cause de moi, pour moi, j'en avais la certitude.
Une rame venait de quitter la station, le quai était presque vide. Je me suis levé, je suis allé droit vers lui et je lui ai crié : « Qu'est-ce que tu me veux? Qu'est-ce que je t'ai fait ? Vous ne pouvez pas me laisser tranquille, tous? » Il n'a pas bougé d'un millimètre. Je l'ai agrippé par la veste, il n'a pas fait un geste ; moi, je n'ai pas hésité une seconde. Il est tombé en arrière sur les rails, au moment précis où la rame suivante jaillissait du tunnel. Il ne m'a pas lâché du regard, et toujours ce sourire…

Par capric3-dun-j0ur le Vendredi 3 novembre 2006 à 18:45
Ah j'ai enfin tout lu. J'attends avec impatience la suite.
Au fait, ca te plait les titres des articles en bleu?! O___o .. =S
 

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