- Moi, je vois le monde tel qu'il est.
- Certainement pas ! La seule chose que tu puisses dire, c'est que tu vois le monde comme tu le vois. Il y a donc encore de l'espoir.
que-vent-emporte
Fou qui trouve assez bleu l'azur
Lundi 18 septembre 2006 à 22:05
Commentaires
Par le Dimanche 12 novembre 2006 à 15:36
Tant qu'il y a de la vie, de toute façon, il y a...de l'espoir dit le proverbe. Je me permet de le corriger. Un semblant d'espoir serait plus approprié. C'est toujours ça !
Par le Samedi 22 septembre 2007 à 2:13
Quand on dit que le regard est le miroir de l'âme, on pense souvent aux yeux, pour signifier par exemple que croiser ceux de quelqu'un nous a donné la sensation de le connaître, de le ressentir. Là où cette phrase prend tout son sens à mes yeux (justement! sourire), c'est dans le fait que c'est la manière dont on perçoit le monde (au sens large) qui est en quelque sorte un reflet de nous-même.
Par le Mardi 23 novembre 2010 à 0:14
Si je ferme les yeux, il disparaît pour moi, c'est ça ? Si je ferme les yeux si je ferme les yeux, il disparaît, le monde ? Je ferme les yeux et ça me convient, plus rien n'existe de ces angles qui me labouraient les rétines, de ces lumières violentes que je sentais me marteler le crâne, de, de, de ça. Et puis je marche, tout droit, comme sur un fil, dans un lieu qui n'est plus le monde, qui n'a plus rien d'un lieu. Et je me cogne, d'un coup. Et je me cogne à quoi ? A moi ? Au monde auquel je suis aveugle ? A ce que je ne veux plus voir ? Est-ce que, les yeux ouverts, j'aurais pu l'éviter ? Est-ce que les yeux ouverts servent à déjouer les pièges ? Est-ce pour cela que je ne perçois d'abord du monde que sa dimension mouvementée, bondée, géante et saturée ? Pour pouvoir l'éviter ? Est-ce que l'espoir est dans les yeux ? Dans ce que je vois même si ça me fait mal, même si je suis tentée, souvent, de fermer, tout fermer, m'enfermer à quadruple tours ? Est-ce que se retirer, c'est aussi se cogner ? Et qu'est-ce qui peut donner envie de ne plus les fermer, les yeux ? Est-ce que ma façon de voir est empoisonnée par ce que je suis ? Et pourquoi y a-t-il de l'espoir si le monde tel que je le vois n'est pas forcément le vrai monde ? Pour moi, je m'en fous, du vrai monde. Ce qui compte, c'est ce qui est là. Et ce qui est là m'écoeure fort.
Ajouter un commentaire
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://que-vent-emporte.cowblog.fr/trackback/1148976
Un jour, je fus aimé, j'aimais, elle était belle. >>
J'enfouis ce trésor dans mon âme immortelle,
Et je l'emporte a Dieu ! "
Alfred de Musset, << Souvenir >>,
Poésies nouvelles (1850)
<3.<3.<3