Lundi 18 février 2008 à 18:14
Le soleil disparu, en moins d'une demi-heure la nuit se répand et noie le paysage. Pourtant, de la neige, émane encore une vague lumière. Sous le ciel maintenant ouvert, sous des millions d'étoiles, elle rayonne, indifférente et muette.
C'est le moment de quitter l'abri et de t'accrocher à la pente. Là-bas, au fond du vallon, la lune surgira.
La nuit te parle à l'oreille. Elle t'appelle, toi, et tu pars. Un silence de glace morte enveloppe ta solitude.
Vas-y. Ouvre l'œil. C'est toi, le paysage. Tu gravis tes propres espérances. Tu traces ta route dans ta chair même.
Commentaires
Par monochrome.dream le Lundi 18 février 2008 à 20:26
Mille fois pardonné, au lu de ce texte, au vu de ce paysage de mots, et des trois autres petites pépites que tu m'as envoyé.
Par Lundi 18 février 2008 à 22:52
le Je relirais ce petit texte ce soir, avant de dormir... et merci pour les jolis sapins dans la neige... j'ai ramené quand la photo de 2 mégaoctets à 27O kOctets avec Photofiltr... Tu as un appareil trop plein de pixels gourmands... mais il fait de si belles photos !
Par Mardi 19 février 2008 à 11:22
le Peut-être en hors sujet, je vais être, mais ce texte j'ai l'impression qu'il rejoint ce que je pense de l'hiver : le temps qui nous fait plus sentir vivant(e).
Par Samedi 8 mars 2008 à 20:37
le "Tu traces ta route dans ta chair même."
Ça s'écrit sur le corps parfois, ça s'écrit ou ça se crie.
Ça s'écrit sur le corps parfois, ça s'écrit ou ça se crie.
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